Masque Taureau Essenie Bijago Guinée Bissao
Chez les Bijago, le masque africain le plus célèbre est celui du taureau sauvage. C'est un masque-heaume lourd et massif de petite taille appelé Essénie. le masque d'art africain a les yeux en verre ou en mica qui lui confèrent un regard dense et particulier, des cornes véritables encadrent le sommet du masque. Le danseur de l''Essenié évolue à quatre pattes comme labourant la terre. Ces cérémonies sont toujours pratiquées de nos jours.
Provenance : collecté sur place, lors d'une campagne de recherche en 1959, près de Bissalanca, par Alpha Baldé, collectionneur antiquaire à Conakry.
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L’archipel des Bijagos vit au rythme des saisons et de l’agriculture. Après les récoltes et durant la saison sèche, débute le temps des cérémonies. Le masque de Bijagos le plus spectaculaire est appelé Vaca Bruto (taureau sauvage) et c’est un masque de type heaume en bois avec des yeux en verre dépoli, de véritables cornes, des oreilles en cuir et une corde dans la narine. Durant les cérémonies de la Vaca Bruto, des danseurs incarnent l’esprit du masque avec un grand réalisme : ils s’inclinent, le visage contre terre, comme un véritable animal sauvage le ferait. Le masque représente un homme en pleine possession de sa
force physique mais toujours avec une immaturité car il n’a pas encore passé les initiations finales. Tous les villageois assistent à cette fascinante cérémonie.
M10
Fiche technique
- Largeur
- 39cm
- Hauteur
- 43cm
- Profondeur
- 27cm
- Poids
- 1,900kgs
Références spécifiques
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Chez les Bijago, le masque africain le plus célèbre est celui du taureau sauvage. C'est un masque-heaume lourd et massif de petite taille appelé Essénie. le masque d'art africain a les yeux en verre ou en mica qui lui confèrent un regard dense et particulier, des cornes véritables encadrent le sommet du masque. Le danseur de l''Essenié évolue à quatre pattes comme labourant la terre. Ces cérémonies sont toujours pratiquées de nos jours.
Provenance : collecté sur place, lors d'une campagne de recherche en 1959, près de Bissalanca, par Alpha Baldé, collectionneur antiquaire à Conakry.